Gatsby
le magnifique (The
Great Gatsby), de Baz Luhrmann (2013).
Que je sois honnête : ce n’est
certes pas le nom de Baz Luhrmann qui m’a incité à aller voir ce Great Gatsby, présenté tout de même en
ouverture du festival de Cannes (on croit rêver !), mais bien sûr le livre
de Scott Fitzgerald, pas son meilleur peut-être (on peut lui préférer
« Tendre est la nuit »), mais assurément un des grands romans
américains de la première moitié du XXème siècle cependant, et un
des plus mythiques. Aussi pouvait-on craindre le pire d’un cinéaste qui n’a
guère brillé jusqu’ici, sinon par des débauches de choix esthétiques
particulièrement clinquants -- et le pire est bien arrivé et même, si l’on
ne craignait de pratiquer l’hyperbole, le pire du pire.