Moonrise
Kingdom, de Wes Anderson (2012).
Après Tim Burton et Dark Shadows et en attendant David
Cronenberg et Cosmopolis, le temps
est à ces cinéastes qui d’un film à l’autre ont su bâtir un univers particulier
dont on peut certes discuter du caractère sincère ou fabriqué mais pas de la
très grande cohérence. Wes Anderson, qu’il ne faut confondre ni avec Paul
Thomas Anderson, cinéaste majeur (dernier film : There will be Blood, en 2007), ni avec le britannique Paul W.S.
Anderson, responsable de quelques blockbusters tendance jeux vidéo (Mortal Kombat ou Resident Evil), Wes Anderson (né en 1969) donc fait assurément
partie de cette catégorie de réalisateurs dont chaque nouvelle production porte
la marque personnelle. Ainsi construit-il une œuvre où se mêlent dans une
espèce de bulle hors du temps personnages inattendus, situations cocasses et
notations poétiques.