The
Grandmaster (Yi
dai zong shi), de Wong Kar-Wai (2013).
Habitué des festivals et choyé par
la critique, Wong Kar-Wai me paraît être un des cinéastes contemporains les
plus surestimés -- jugement, comme il se doit, qui n’engage que
moi. Ajouterai-je, histoire d’aggraver mon cas déjà désespéré et quitte à passer
pour un iconoclaste irresponsable, que In
the Mood for Love (2000) est à mes yeux un des films les plus surfaits de
ces quarante ou cinquante dernières années ? C’est cependant avec un
véritable et sincère intérêt que je suis allé découvrir The Grandmaster, plutôt curieux de voir ce que pouvait donner la
rencontre du cinéaste avec ce que l’on appellera, faute d’un terme plus précis,
le film de kung fu. Et le résultat, curieusement hybride, n’est pas pleinement
satisfaisant, même s’il n’est pas toujours désagréable.