End
of Watch, de David Ayer (2012).
Scénariste (on lui doit notamment le
script de Training Day, Antoine
Fuqua, 2001, et de quelques autres films moins mémorables) et réalisateur,
David Ayer s’intéresse avec obstination aux mœurs violentes des mégalopoles
américaines -- et notamment du quartier de South Central à
Los Angeles où il a vécu adolescent. Autant dire qu’il nourrit son inspiration
d’informations de première main -- garantie, sinon de qualité, du moins d’une
certaine authenticité. On ne lui reprochera donc pas d’ignorer ce dont il parle
mais, pour autant, bien connaître son sujet ne signifie nullement bien le
traiter, et Ayer nous en assène lourdement la preuve dans ce film détestable à
bien des égards.