ACAB
(All Cops Are Bastards), de Stefano Sollima (2012).
Etrange titre pour un film italien
que ce mystérieux acronyme qui se décline en langue anglaise, façon pour les skinheads britanniques d’exprimer leur
haine de la police -- « Tous les flics sont des
salauds ». Etrange titre mais film réussi au bout du compte, dû à un
cinéaste venu de la télévision et de la série Romanzo Criminale, un certain Stefano Sollima (le film à l’origine
de la série a été, lui, réalisé par Michele Placido en 2005), un nom familier
aux oreilles des cinéphiles de ma génération puisqu’il est celui du fils de
Sergio Sollima, ancien critique de cinéma et auteur à la fin des années 60
d’une excellente trilogie de westerns italiens (Colorado/La Reisa dei conti, 1966, Le Dernier face à face/Faccia a faccia, 1967, et Saludos Hombre/Corri, uomo, corri,
1968).