To
Rome with Love, de Woody Allen (2012).
Au
petit jeu de la quantité, qu’il dit préférer à la qualité, Woody Allen perd
plus souvent qu’à son tour et oblige ses commentateurs à se répéter. Aussi dois-je
redire ici, après l’avoir déjà dit à propos du documentaire hagiographique que
vient de lui consacrer Robert B. Weide (Woody
Allen : A Documentary), que ce cinéaste qui fut plus qu’estimable accumule
depuis bien des années maintenant des productions d’une qualité pour le moins
irrégulière, semblant vouloir profiter à l’excès d’une confortable rente de
situation en espérant découvrir un jour ou l’autre une pépite du calibre de Annie Hall (1977) ou de Manhattan (1979). Mais les années
passent et pour Woody Allen (soixante-dix-sept ans en décembre prochain) l’espoir
de réaliser un nouveau grand film paraît s’éloigner de jour en jour et l’on
doit se contenter le plus souvent de divertissements sans grand intérêt -- à
l’image de To Rome with Love, son
quarante-et-unième film tout de même.