Affichage des articles dont le libellé est Woody Allen. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Woody Allen. Afficher tous les articles

5 juillet 2012

Cartes postales romaines.


To Rome with Love, de Woody Allen (2012).

           Au petit jeu de la quantité, qu’il dit préférer à la qualité, Woody Allen perd plus souvent qu’à son tour et oblige ses commentateurs à se répéter. Aussi dois-je redire ici, après l’avoir déjà dit à propos du documentaire hagiographique que vient de lui consacrer Robert B. Weide (Woody Allen : A Documentary), que ce cinéaste qui fut plus qu’estimable accumule depuis bien des années maintenant des productions d’une qualité pour le moins irrégulière, semblant vouloir profiter à l’excès d’une confortable rente de situation en espérant découvrir un jour ou l’autre une pépite du calibre de Annie Hall (1977) ou de Manhattan (1979). Mais les années passent et pour Woody Allen (soixante-dix-sept ans en décembre prochain) l’espoir de réaliser un nouveau grand film paraît s’éloigner de jour en jour et l’on doit se contenter le plus souvent de divertissements sans grand intérêt   --  à l’image de To Rome with Love, son quarante-et-unième film tout de même.

3 juin 2012

Une hagiographie prudente et respectueuse.


Woody Allen : A Documentary, de Robert B. Weide (2012).

            Il est toujours difficile de consacrer un documentaire à un cinéaste, surtout quand on l’admire. Il faut d’abord décider d’une approche générale (thématique ou chronologique) tout en ayant une vision claire de son sujet, savoir ensuite choisir des extraits de films significatifs, recueillir enfin des témoignages et des commentaires pertinents et qui surtout évitent de tomber dans l’anecdote facile ou la flagornerie servile. Rien de tel avec ce film qu’on nous propose aujourd’hui en salle (alors qu’il aurait bien mieux valu le diffuser à la télévision) et qui non seulement n’évite aucun des pièges attendus mais semble au contraire y tomber avec une sorte de délectation masochiste  --  et peut-être finalement très allénienne.