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12 août 2012

Une adaptation fidèle mais étriquée.


Jane Eyre, de Cary Fukunaga (2011).

Il n’y a pas de mauvais sujets et encore moins de sujets démodés, en dépit de l’origine très littéraire et du caractère résolument daté de certains d’entre eux, qui mêlent des intrigues impeccablement construites à un charme légèrement suranné mais chargé d’une sorte d’agréable ivresse romanesque. Ainsi, pour s’en tenir au seul registre britannique, les sœurs Brontë, Jane Austen, Dickens ou, plus tardivement, Thomas Hardy ont-ils été des sources d’inspiration largement mises à contribution aussi bien par le cinéma que, plus récemment, par la télévision. Certes moins célèbre que Les Hauts de Hurlevent de sa sœur Emily, Jane Eyre, roman écrit en 1847 par Charlotte Brontë, a-t-il connu diverses fortunes cinématographiques, depuis la version réalisée en 1943 par Robert Stevenson (qui n’était d’ailleurs pas la première) jusqu’à celle que nous propose aujourd’hui le jeune cinéaste américain Cary Fukunaga, auteur d’un précédent et premier film en 2009, Sin Nombre.