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20 mars 2012

"Factuel, sans fards, authentique"

Edition en DVD de The Story of G.I. Joe, de William Wellman (1945), Wild Side Video.

            Les éditions Wild Side Video proposent dans leur collection “Classics confidential”, qui réunit un choix de films américains rares, peu connus et sortant de l’ordinaire, une belle copie restaurée du film de William Wellman, The Story of G.I. Joe (1945) qu’accompagne un livret (c’est le principe de la collection : DVD + livret) rédigé par Michael Henry Wilson, pilier de la revue Positif et sans doute un des meilleurs connaisseurs du cinéma américain, qui retrace l’histoire du film et évoque la personnalité et l’œuvre de Wellman dont j’ai déjà parlé et dont, rassurez-vous, je parlerai encore.

16 février 2012

Avec mesure et retenue.

Notes sur William Wellman et le western.
            La réédition de La Ville abandonnée (Yellow Sky, 1948), la diffusion l’été dernier au « Cinéma de minuit » de FR3 de Track of the cat, la projection très récente à la Cinémathèque de L’Etrange incident (The Ox-Bow Incident)  --  autant d’occasion pour redécouvrir les westerns de William Wellman dont j’ai déjà dit ici-même combien il me paraissait être un cinéaste injustement sous-estimé aujourd’hui.

15 janvier 2012

A la (re)découverte de "La Ville abandonnée".

            Après André de Toth avec La Rivière de nos amours c’est au tour de William Wellman de bénéficier pour La Ville abandonnée (Yellow Sky, 1948) d’une réédition en copie neuve au Studio Action de la rue Christine  --  et c’est une excellente surprise.
            Vieux briscard de l’usine à rêves, anarchiste de droite mais capable de soutenir bec et ongle un cinéaste du bord politique opposé (Abraham Polonsky pour son Willie Boy, 1970), Wellman a mené une carrière longue et variée commencée à l’époque du muet, qui sacrifie à tous les genres (films noirs, westerns, chroniques guerrières, drames sociaux, comédies et même pamphlets anti-rouge) et plutôt réussie dans l’ensemble  --  ce qui explique d’autant moins l’oubli dans lequel il est tombé aujourd’hui. Outre la première version de Une Etoile est née (A Star is born, 1937), on lui doit notamment le célèbre Ennemi public (The Public Ennemy, 1931) où James Cagney écrase un demi-pamplemousse sur le visage de Mae Clarke, scène d’anthologie que Clint Eastwood fait figurer dans son récent J.Edgar. C’est dans la seconde partie de sa carrière et sur une période d’à peine plus de dix ans, entre 1942 et 1954, qu’il a réalisé six westerns variés et personnels, parfois même très novateurs,  et sur lesquels je reviendrai dans quelques semaines, la Cinémathèque annonçant la projection de L’Etrange incident (The Ox-Box Incident, 1943) pour le début du mois de février.