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1 décembre 2012

Les jeux de l'amour et du pouvoir.


Royal Affair (En Kongelig Affaere), de Nikolaj Arcel (2012).

            Après avoir découvert il y a quelques années la richesse et la diversité de la littérature scandinave, qu’elle soit policière ou générale (et en grande partie grâce au travail des éditions Actes Sud), on s’aperçoit que se développe aussi dans le nord de l’Europe, au-delà des grands précurseurs bien connus (de Dreyer à Bergman en passant par Sjöström et Stiller) et des récents ravages du Dogme 95, une production audiovisuelle de grande qualité  --  je dis audiovisuelle puisqu’elle concerne aussi bien le cinéma que la télévision avec d’excellentes séries comme Forbrydelsen (connue aussi sous le titre de The Killing, comme son remake américain), les enquêtes du commissaire Winter ou encore Borgen, actuellement diffusée sur Arte. Millenium déjà (la version locale de Niels Arden Oplev, pas déshonorante même si inférieure à celle de David Fincher), plus récemment Les Révoltés de l’île du diable de Marius Holst, malheureusement passé complètement inaperçu, aujourd’hui Royal Affair  --  autant de films parfaitement aboutis qui témoignent d’un cinéma nordique en bonne santé et libéré des théories ineptes du Dogme[1].