Kill
List, de Ben Wheatley (2012).
Un rapide détour parisien m’a permis de
voir quelques films sortis ces dernières semaines et qui n’étaient pas parvenus
jusqu’à ma provinciale retraite d’été. Il y a d’ailleurs là, soit dit en
passant, une situation de l’exploitation cinématographique proprement
scandaleuse -- j’y reviendrai peut-être un jour prochain. Kill List est le premier du lot, sorti
il y a presque un mois et accueilli plutôt favorablement par une critique
généralement indifférente à ce genre de production, à mi-chemin du polar et du
film fantastique mais en même temps (fidèle en cela à une certaine tendance du
cinéma britannique) sensible aux réalités sociales et à leurs manifestations quotidiennes.
Bref, les ingrédients me paraissaient réunis (sur le papier du moins) pour une
découverte intéressante, un peu dans le
sillage de Get Carter (La Loi du Milieu, Mike Hodge, 1971), d’Harry Brown (Daniel Barber, 2010) ou du
récent Tyrannausor (Paddy Considine,
2011) ; la déception n’en a été
que plus vive.