Dias
de gracias, de Everardo Gout (2011).
Il y a décidément quelque chose de
pourri au royaume du Mexique. La presse s’en fait certes fréquemment l’écho mais
le cinéma mexicain, lui, enfonce le clou avec une délectation morbide. Police corrompue,
guerre des gangs, prostitution triomphante, industrie du kidnapping et bien
sûr, cerise sur le gâteau, drogue à tous les étages, rien ne manque à ce
festival de noirceur absolue et de violence paroxystique où hommes et bêtes
sont réduites à l’état d’objets dans un grand pandémonium barbare. Présenté
hors-compétition au festival de Cannes 2011, Dias de gracias s’inscrit dans ce courant, y compris hélas sur le
plan esthétique.