Tous
les espoirs sont permis (Hope
Springs), de David Frankel (2012).
Pouvait-on décemment s’attendre à
une bonne surprise de la part du médiocre David Frankel dont le seul titre de
gloire à ce jour reste d’avoir obtenu un gros succès commercial avec Le Diable s’habille en Prada (The Devil Wears Prada, 2006) --
film par ailleurs oubliable et qui valait surtout pour, déjà, la
performance de Meryl Streep ? On ne change pas un tandem qui gagne ont du
se dire les producteurs. Aussi retrouve-t-on ici la même Meryl Streep, flanquée
cette fois de Tommy Lee Jones sur sa droite et, face à elle, dans le rôle du
psy qui se propose de rafistoler leur couple devenu bancal avec l’âge, un Steve
Carell nettement en retrait, pas mauvais d’ailleurs mais un peu sacrifié et qui
se contente de renvoyer la balle avec talent.