L’Enfant
d’en haut, d’Ursula Meier (2012).
Il y a quelque chose de foncièrement
arbitraire dans ce qui paraît être à première vue, mais avec une évidence trop
schématique pour ne pas être trompeuse, le choix d’Ursula Meier, jeune cinéaste
franco-suisse : opposer symboliquement l’en haut à l’en bas, c'est-à-dire
le monde élevé des riches stations de sports d’hiver suisses et les cités
prolétaires qui peupleraient les vallées et seraient concentrées dans des tours
de grande hauteur. Ironiques tours et détours de l’en haut et de l’en bas et,
pourrait-on croire, de la lutte des classes.