L’Ombre
du mal (The
Raven), de James McTeigue (2012).
Il y a au départ du film une
excellente idée : imaginer un maniaque (plus maniaque que serial killer, me semble-t-il) qui, dans
le Baltimore de l’année 1849, tue ses victimes en s’inspirant des histoires
écrites par Edgar Poe dont il est un admirateur forcené. Ainsi commence-t-il
par copier le Double assassinat dans la
rue Morgue avant de poursuivre avec Le
Puits et le pendule puis de semer des indices qui sont autant de références
à ses contes, du Masque de la Mort rouge
à L’Enterrement prématuré en passant
par La Barrique d’amontillado et
quelques autres titres. Jusqu’au dénouement final censé expliquer la mort
prétendument mystérieuse de l’écrivain.