Cogan :
Killing Them Softly (Killing
Them Softly), de Andrew Dominik (2012).
Andrew Dominik fait partie de ces
cinéastes australiens ou néo-zélandais attirés à Hollywood après quelques
premiers pas au pays -- illustrant en quelque sorte l’extrême
porosité qui existe encore entre les anciennes colonies anglaises. De Peter
Weir, le grand ancien, à John Hillcoat en passant par Andrew Niccol, pour le
meilleur, et Baz Luhrman, pour le pire, ils sont ainsi quelques-uns à mener
avec des fortunes diverses une carrière américaine (ou internationale si l’on
préfère) aux côtés d’acteurs également d’origine aussie (Mel Gibson, Nicole Kidman, Russel Crowe, Eric Bana,
Geoffrey Rush ou Cate Blanchett, parmi d’autres). Après L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (The Assassination of Jesse James by the
Coward Robert Ford, 2007), adaptation ambitieuse et plutôt réussie d’un
roman de Ron Hansen, Andrew Dominik poursuit son compagnonnage professionnel
avec Brad Pitt, également producteur de ce nouveau film, cette fois d’après une
série (très) noire de George V. Higgins, Cogan :
Killing Them Softly.