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2 janvier 2013

Une comédie aussi légère qu'une bulle de savon.


Réédition de Love is News (L’Amour en première page), de Tay Garnett (1937).

            Il ne fait pas de doute que le nom de Tay Garnett ne dit rien depuis longtemps au grand public et sans doute pas grand-chose aux jeunes générations de cinéphiles. C’est tout juste s’ils connaissent encore son film assurément le plus célèbre (et principalement en raison de la notoriété du roman de James Cain qu’il adapte), Le Facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice, 1946)  --  que son remake plus torride (et donc plus fidèle à l’esprit de Cain), réalisé en 1981 par Bob Rafelson avec Jack Nicholson et Jessica Lange a cependant, à tort ou à raison, quelque peu éclipsé. Demeure également dans les mémoires La Maison des sept péchés (Seven Sinners, 1940), grâce surtout à la présence de Marlene Dietrich en vedette féminine[1]. Mais celui qui fut longtemps son film le plus fameux, Voyage sans retour (One Way Passage, 1932) est tombé dans l’oubli, faute d’être visible. Il faut dire que le meilleur de Garnett, né en 1898 et mort en 1977, appartient aux années 30 et 40 et reste largement ignoré. Il est à souhaiter que l’hommage que prépare la Cinémathèque pour le printemps prochain permette d’y voir un peu plus clair et de compléter la connaissance très fragmentaire  que nous avons de son œuvre  --  et c’est donc avec d’autant plus de chaleur que l’on saluera la réédition de Love is News que propose ces jours-ci l’Action Christine.