Réédition de L’Homme de Rio, de Philippe de Broca
(1963).
Curieuse destinée que celle de
Philippe de Broca (né en 1933, la même année que Belmondo et un an après
François Truffaut, et disparu en 2004), cinéaste un peu oublié aujourd’hui
après avoir été longtemps méprisé par la critique -- et
que de récentes sorties en DVD blu-ray
(Le Magnifique, Les Tribulations d’un Chinois en Chine et … L’Homme de Rio justement)
semblent vouloir timidement réhabiliter. Formé par l’école de la rue de
Vaugirard sans être passé par la case cinéphilique des Cahiers du Cinéma et de ses annexes, il s’est d’abord frotté à
quelques vieux briscards dénués de génie mais pas de savoir-faire (Georges
Lacombe notamment, sur Cargaison blanche,
1957[1])
avant d’assister François Truffaut et surtout Claude Chabrol qui produira en
1960 ses deux premiers longs métrages, Le
Farceur et Les Jeux de l’Amour.